TRADUÇÃO VOLUME 5 NÚMERO 1
ADVERTÊNCIA
Meu pai (por timidez um durão)
Morreu com um severo semblante;
Eu conhecia minha mãe naquele instante,
E assim fiquei, até uns vinte anos. Então
Resolvi fazer literatura;
Porém, o Demônio da Verdade
Ao meu lado chiava à vontade:
« Coitado! acabou suas escrituras... »
Ora, sem ânimo de casar,
No fundo eu era bem desprezível!
E elas, não de todo inacessíveis,
Mas sempre lá, a se extasiar!...
É por isso que eu vegeto, vegeto, Vira-
Casaca da enésima-primeira estação,
Incapaz de dizer sim ou não...
–– Ó jovens! que de Servo eu vos sirva!
Copenhague, Elsenor.
1.º de janeiro de 1886.
AVERTISSEMENT
Mon père (un dur par timidité)
Est mort avec un profil sévère ;
J’avais presque pas connu ma mère,
Et donc vers vingt ans je suis resté.
Alors, j’ai fait d’la littérature ;
Mais le Démon de la Vérité
Sifflotait tout l’temps à mes côtés :
« Pauvre ! as-tu fini tes écritures... »
Or, pas le cœur de me marier,
Étant, moi, au fond, trop méprisable !
Et elles, pas assez intraitables !
Mais tout l’temps là à s’extasier !...
C’est pourquoi je vivotte, vivotte,
Bonne girouette aux trent’-six saisons,
Trop nombreux pour dire oui ou non...
–– Jeunes gens ! que je vous serv’ d’Ilote !
(Des Fleurs de bonne volonté, 1890)
LAMENTO-PETIÇÃO
DE FAUSTO FILHO
Se tu soubesses, mamãe Natura,
Nesse teu tédio quanto Eu me adoro,
Uma garota me davas, pura
Em seus “e agora ? ”
Se tu soubesses, bolinhos só
Teus sóis de Panurge! que dirias?
Reduzirias o nosso a pó,
Ao meio-dia.
Se tu soubesses o quanto a Tábua
De tuas Matérias é o meu forte!
Como contador me habilitavas,
Até a morte!
Se tu soubesses! de que utopias
Eu poderia ser a semente!
Logo o teu Sósia de mim farias,
Tão simplesmente.
COMPLAINTE-PLACET
DE FAUST FILS
Si tu savais, maman Nature,
Comme Je m’aime en tes ennuis,
Tu m’enverrais une enfant pure,
Chaste aux « et puis ? »
Si tu savais quelles boulettes,
Tes soleils de Panurge ! dis,
Tu mettrais le nôtre en miettes,
En plein midi.
Si tu savais, comme la Table
De tes Matières est mon fort !
Tu me prendrais comme comptable,
Comptable à mort !
Si tu savais ! les fantaisies !
Dont Je puis être le ferment !
Tu ferais de moi ton Sosie,
Tout simplement.
(Les Complaintes, 1885)
LAMENTO-EPITÁFIO
Mulheres,
Minh’alma:
Ah! belos
Apelos!
Mortais
Marrons;
Culpai
Meus tons!
Um louco
Se lança,
E dança.
Silêncio…
Quem foi,
Onde? « –– Oi. »
COMPLAINTE-ÉPITAPHE
La Femme,
Mon âme :
Ah ! quels
Appels !
Pastels
Mortels,
Qu’on blâme
Mes gammes !
Un fou
S’avance,
Et danse.
Silence…
Lui, où ?
Coucou.
(Les Complaintes, 1885)
PIERRÔS
IV
Os rostos de abandono pintados,
Com mangas de salgueiro-chorão,
Sentem que serão arrebatados
E, declarando sua paixão,
Gritam: « Tu me entendeste, Anjo! Na vida
E na morte! » –– pois todo pierrô acha,
Sem opinião preconcebida,
« Ah! » que passa « nisso uma borracha » ,
Ai, ai! Mas a imagem da mulher
Deste século ainda e de antes
Levada a sério o faz se torcer
De rir com timbres lancinantes!
Não lhes atires pedras, Pierre, ô
Embasbacados, não atireis
Pedras! Vamos, não maltrateis
Os brancos párias, puros pierrôs!
PIERROTS
IV
Maquillés d’abandon, les manches
En saule, ils leur font des serments,
Pour être vrais trop véhéments !
Puis tumultuent en gigues blanches,
Beuglant : Ange ! tu m’as compris,
À la vie, à la mort ! –– et songent :
Ah ! passer là-dessus l’éponge !…
Et c’est pas chez eux parti pris,
Hélas ! mais l’idée de la femme
Se prenant au sérieux encor
Dans ce siècle, voilà, les tord
D’un rire aux déchirantes gammes !
Ne leur jetez pas la pierre, ô
Vous qu’affecte une jarretière !
Allez, ne jetez pas la pierre
Aux blancs parias, aux purs pierrots !
(L’Imitation de Notre-Dame la Lune, 1886)
LOCUÇÕES DOS PIERRÔS
X
Longe anda a alma típica
Que me disse adeus,
Que os olhares meus
Não tinham princípios.
Ela, neste instante,
Ela, um pão crocante,
Pode estar gerando,
Ah!, algum malandro.
É que se casou
Com certo senhor,
Um perfeito nobre,
Mas de gênio pobre.
LOCUTIONS DES PIERROTS
X
Que loin l’âme type
Qui m’a dit adieu
Parce que mes yeux
Manquaient de principes !
Elle, en ce moment,
Elle, si pain tendre,
Oh ! peut-être engendre
Quelque garnement.
Car on l’a unie
Avec un monsieur,
Ce qu’il y a de mieux,
Mais pauvre en génie.
(L’Imitation de Notre-Dame la Lune, 1886)
JOGOS
Ah! a Lua, a Lua me tortura…
Será que para isso existe cura?
Morta? A Lua gris assim não dorme o
Sono de cósmicos clorofórmios?
Sepulcral eflorescência, ó rosa
Da Basílica Silenciosa,
Persistes em tua posição,
E eu me sufocando em solidão!
Sim, sim, tens o busto tão benfeito!
Mas, se eu jamais dele me aleito?…
Outra noite, e meus folhetos não
Vão conter o riso, oh! se não vão!
Vendo em meu platonismo castiço
O êxtase da pesca de caniço!
Salve Regina dos Lírios!… Reinas!
Quero perfurar-te com falenas!
Quero beijar-te a patena triste,
Prato viúvo de João Batista!
Quero achar o lied que te toca,
A te trazer para a minha boca!
–– E para Lua… rima nenhuma…
Ah! Mas que lástima essa lacuna!
JEUX
Ah ! la Lune, la Lune m’obsède…
Croyez-vous qu’il y ait un remède ?
Morte ? Se peut-il pas qu’elle dorme
Grise de cosmiques chloroformes ?
Rosace en tombale efflorescence
De la Basilique du Silence ;
Tu persistes dans ton attitude,
Quand je suffoque de solitude !
Oui, oui, tu as la gorge bien faite ;
Mais, si jamais je ne m’y allaite ?…
Encore un soir, et mes berquinades
S’en iront rire à la débandade,
Traitant mon platonisme si digne
D’extase de pêcheur à la ligne !
Salve Regina des Lys ! reine,
Je te veux percer de mes phalènes !
Je veux baiser ta patène triste,
Plat veuf du chef de Saint Jean Baptiste !
Je veux trouver un lied ! qui te touche
À te faire émigrer vers ma bouche !
–– Mais, même plus de rimes à Lune…
Ah ! quelle regrettable lacune !
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